Pierre Miserez vient de La Chaux-de-Fonds. Il a 33 ans. Un grand inquiet de petite taille avec un regard perçant, sans qu’on puisse savoir si c’est celui d’un rongeur aux aguets ou d’un grand-duc à l’affût. Un moine cloître et nombriliste qui aime Godard, Haller, Devos, Wyssbrod, Farid Chopel et Philippe Cohen.

Qui se sent bien “dans sa voiture la nuit a 120 à l’heure avec de la musique a plein tube” et qui revit, surtout, sous les projecteurs, brusquement, comme une fleur d’agave qui pète…

La tribune de Genève
Mardì 18 septembre 1984

C.D.