HUMOUR – A Cologny, avec “Miserez invite Cuche et Barbezat”, le théâtre termine sa saison sous le signe du rire. L’occasion de passer certains préjugés au crible.

(…) Le gag où l’inconsolable Miserez, aux prises avec le cliché d’une nature en éveil, châtie la peur bleue des suisses pour les étrangers. « Qu’elles sont belles nos forêts », ainsi débute-t-il sous la touffe blanche, bardé de ses éternelles bretelles rouges. Une liste d’aménités qui ne fait que préparer la chute : « Regarde, il y a les migrants : les castors. C’est eux qui ont construit nos barrages ! ». Le public s’échauffe les mâchoires. Dans la foulée, il y en aura aussi pour l’actualité de la politique locale. Cela frôle la revue. (…)

Le Courrier

Nicola Demarchi